dimanche 30 novembre 2008

Mail du 30 Novembre - Yémen

"Mine de rien on aura du temps pour être ensemble et j'en profiterai et toi aussi j'en suis sûr. Sans trop culpabiliser forcément je te laisserai une grosse marge de manoeuvre pour profiter de moi de la façon dont tu le souhaites (...). Même si je devais repartir, peut-être tu pourrais me rejoindre pendant les vacances d'avril, et de toutes façons quand il faudra choisir, tu auras ton mot à dire et j'en tiendrai compte.
La pensée des moments qui nous attendent me laisse rêveur et demain je n'aurais jamais été aussi content d'être en décembre, dernière ligne droite."

mercredi 26 novembre 2008

Quelques photos du Kenya - je m'y résouds enfin

Des lions dans le Masaï Mara

Girafes de la region de Méru



Moi devant la tente au Masaï Mara


Le lac Nakuru et ses flammands roses

mardi 25 novembre 2008

Mail du 25 Novembre - Yémen

"Encore une fois je te l'ai déjà dit : mon horizon se limite à nos retrouvailles de mi-décembre. Et ce n'est pas une image. Pour la suite de ma vie j'ai des pistes, comme toi sans doute, mais rien d'écrit. Je ne peux rien te dire non seulement parce que je n'ai pas envie d'en parler à distance mais aussi parce que je n'en sais rien. En février je peux être aux quatre coins du monde, comme je peux être à Paris.
(...)
J'aime pas cette ambiance entre nous. J'espère que de ton côté tu m'en veux pas trop et que je ne t'ai pas trop heurté.
(...)
P.S. : j'ai reçu ta carte du Kenya tout à l'heure, elle m'a fait plaisir. Tu vas finir par me donner envie d'aller en Afrique."

lundi 24 novembre 2008

Peur de rien ?

Tu m'as dit d'écrire pour que je me sente mieux, comme si c'était le remède à la solitude qui gronde en moi. C'est difficile d'être amoureuse d'un absent. Et on dirait que tu ne le comprends pas vraiment ; même si tu m'aimes, même si je te manque, même si tu es impatient de me revoir.
Et voilà que j'apprends que tu comptes partir début février au lieu de mars. Par conséquent tu vas rester seulement un mois et demi en France. Là c'est l'incompréhension totale. Je dirai même que mon désespoir en reste perplexe. Toi qui dit que tu m'adores et que tu as besoin de moi, toi qui ose m'avouer tes sentiments, tu veux partir plus tôt loin de moi.
"C'est tout, c'est comme ça".
D'accord et moi je fais quoi ? Je tiens notre relation bras-le-corps. Contre tous les préjugés. Contre ton caractère peu concilliant, contre mes caprices.
J'ai l'impression d'être abandonnée, secondaire. De valoir des clopinettes. D'avoir fait tout ça pour rien. J'ai tout donné ; ma confiance, mon amour, mes efforts.
Je ne suis pas Pénélope. Je ne voudrais jamais l'être. Je ne veux pas de ce rôle de désespérée.
J'ai l'impression d'être la seule à tenir réellement à cette relation. Pourquoi partir plus tôt en début 2009 alors que tu n'es même pas encore revenu ?
Tu dis que tout ce que tu veux, c'est que je sois heureuse. En ce moment je suis au quatrième dessous et "c'est tout, c'est comme ça".
Si je suis vraiment si maudite en amour, je pense sérieusement à y renoncer totalement. Quite à me couper du monde s'il le faut.

vendredi 7 novembre 2008

Revenue du Kenya

Je suis revenue Mercredi soir dernier, le jour où le monde entier a su qu'Obama avait été élu. J'étais d'ailleurs à Nairobi quand les Kenyans ont su la réponse des élections, et je peux témoigner de leur euphorie : les journaux, les pin's, les écrans géants sur les places...
Mis à part ça j'ai aimé ce pays. Pas tellement pour sa beauté malheureusement mais plutôt pour l'accueil chaleureux des Masaïs.