lundi 24 novembre 2008

Peur de rien ?

Tu m'as dit d'écrire pour que je me sente mieux, comme si c'était le remède à la solitude qui gronde en moi. C'est difficile d'être amoureuse d'un absent. Et on dirait que tu ne le comprends pas vraiment ; même si tu m'aimes, même si je te manque, même si tu es impatient de me revoir.
Et voilà que j'apprends que tu comptes partir début février au lieu de mars. Par conséquent tu vas rester seulement un mois et demi en France. Là c'est l'incompréhension totale. Je dirai même que mon désespoir en reste perplexe. Toi qui dit que tu m'adores et que tu as besoin de moi, toi qui ose m'avouer tes sentiments, tu veux partir plus tôt loin de moi.
"C'est tout, c'est comme ça".
D'accord et moi je fais quoi ? Je tiens notre relation bras-le-corps. Contre tous les préjugés. Contre ton caractère peu concilliant, contre mes caprices.
J'ai l'impression d'être abandonnée, secondaire. De valoir des clopinettes. D'avoir fait tout ça pour rien. J'ai tout donné ; ma confiance, mon amour, mes efforts.
Je ne suis pas Pénélope. Je ne voudrais jamais l'être. Je ne veux pas de ce rôle de désespérée.
J'ai l'impression d'être la seule à tenir réellement à cette relation. Pourquoi partir plus tôt en début 2009 alors que tu n'es même pas encore revenu ?
Tu dis que tout ce que tu veux, c'est que je sois heureuse. En ce moment je suis au quatrième dessous et "c'est tout, c'est comme ça".
Si je suis vraiment si maudite en amour, je pense sérieusement à y renoncer totalement. Quite à me couper du monde s'il le faut.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

oui, mais "parce que la vie est un perpétuel recommencement, nous n'en avons jamais fini avec l'amour... " (Charlotte Savary)
Bref, il advient quand on ne s'y attend pas vraiment ...